Luc-Michel Fouassier était l’invité surprise de la dédicace de Patrick Dupuis à l’Amandier. Il est l’auteur des Histoires Jivaro, chez Quadrature évidemment.
Nous avons un peu discuté, assez pour que je comprenne que ce type est fou, un genre de passionné des mots, oulipien au possible, bref, un peu comme votre serviteur. Tenez, ces Histoires Jivaro sont 100 nouvelles de 100 mots. Le genre de contrainte qui ne peut pas laisser le créateur des 807 indifférent. Bien entendu, la réciproque se vérifie : les 807 ne pouvaient pas le laisser indifférent non plus. Alors vous pouvez lire son premier 807 (dossard 456) depuis hier.
C’est un passionné des mots, comme je le disais plus haut, mais un passionné actif, genre partageur. C’est ainsi qu’il organise des événements culturels dans sa ville d’Ozoir-la-Ferrière : concours de nouvelles (date limite d’envoi des textes mercredi, dépêchez-vous), le prix Ozoir’elles (jury exclusivement féminin) qui récompense un recueil de nouvelles (le Qui comme Ulysse de l’ami Flipo est sélectionné cette année), et le Salon du livre en novembre. On s’y retrouvera, n’est-ce pas ?
Au fait, ça donne quoi une nouvelle de 100 mots ? Je proposerai une lecture versatile à Pierre Ménard bientôt. En attendant, je me suis pris au jeu, alors pour lui rendre hommage voici un exemple de mon cru, 100 mots, pas un de plus :
Nous avons un peu discuté, assez pour que je comprenne que ce type est fou, un genre de passionné des mots, oulipien au possible, bref, un peu comme votre serviteur. Tenez, ces Histoires Jivaro sont 100 nouvelles de 100 mots. Le genre de contrainte qui ne peut pas laisser le créateur des 807 indifférent. Bien entendu, la réciproque se vérifie : les 807 ne pouvaient pas le laisser indifférent non plus. Alors vous pouvez lire son premier 807 (dossard 456) depuis hier.
C’est un passionné des mots, comme je le disais plus haut, mais un passionné actif, genre partageur. C’est ainsi qu’il organise des événements culturels dans sa ville d’Ozoir-la-Ferrière : concours de nouvelles (date limite d’envoi des textes mercredi, dépêchez-vous), le prix Ozoir’elles (jury exclusivement féminin) qui récompense un recueil de nouvelles (le Qui comme Ulysse de l’ami Flipo est sélectionné cette année), et le Salon du livre en novembre. On s’y retrouvera, n’est-ce pas ?
Au fait, ça donne quoi une nouvelle de 100 mots ? Je proposerai une lecture versatile à Pierre Ménard bientôt. En attendant, je me suis pris au jeu, alors pour lui rendre hommage voici un exemple de mon cru, 100 mots, pas un de plus :
Impressionniste
Le train de banlieue le menait tranquillement vers la capitale. La peinture achetée la veille dans son sac, il portait son regard sur la ville qui s’approchait.
Il était tôt. Il pouvait admirer un panorama que n’auraient pas renié Monet et Boudin, ses références ; un ciel d’estuaire, quoique moins changeant, avec des camaïeux de rose et de bleu, et une lumière rasante donnant des reflets cuivrés aux nuages de ce ciel parisien.
Il descendit du train, il longea les voies jusqu’au tunnel. Il sortit les bombes de son sac et commença à tagguer son nom : MoneZ.
5 commentaires:
100 mots seulement... Bon rapport poésie/rire !
Merci Joël, et sache que Luc-Michel est capable de mieux...
Ne te déprécie pas, s'il te plaît.
ah, ça me plaît bien, cette contrainte-là. 100 mots, quel défi, presque napoléonien, qui lui chuta en 100 jours.
Je crois que cela va me titiller quelque peu - merci, Franck !
Clopine
alors, Clopine, cela vous a-t-il titiller au point de nous écrire quelques Jivaro ?
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