mercredi 2 novembre 2011

Et de 100 !

Ce soir, nous éclairons les coulisses des 807 et annonçons une bonne nouvelle.

Les 807 côté coulisses
Je viens de publier mon 100e 807. J'ai profité de ce texte pour parler de cette expérience du point de vue du taulier. Je le reproduis ici. Ceci dit, malgré le titre de ce 807, ça continue, et les propositions sont toujours les bienvenues.
C'était les 807

C'était chaque jour vérifier la messagerie du blog, puis une seconde, voire celle de Facebook, car les contributions venaient de toutes parts. C'était lire, relire, accepter, refuser, corriger, traduire, parfois récrire. C'était répondre à tous, toujours. C'était aussi échanger, donner et recevoir, parler style, règles. C'était découvrir de nouvelles voix, de nouveaux horizons, de nouveaux projets. C'était faire des erreurs, sûrement. Mais c'était aussi rencontrer certaines de ces voix dans le réel, pour un déjeuner, un événement. C'était se dire qu'on ne respirait plus, qu'il fallait arrêter, et on arrêtait, et on recommençait, différemment, certes, mais on recommençait tout de même, et on arrêtait de nouveau, pour mieux recommencer. C'était se demander pourquoi cette addiction, pourquoi perdre un temps précieux parce que rare, se dire néanmoins qu'on continuait d'apprendre. C'était annoncer le programme, les changements, les suspensions faute de propositions, faute de temps. C'était voir les jours passer et le stock diminuer, jusqu'à écrire à la dernière minute pour que le flux continue. C'était retravailler des images pour qu'elles rentrent en 520 de large, trouver un lecteur pour écouter le son. C'était composer de la musique, l'enregistrer. C'était prendre des photos qu'on utiliserait et qu'on n'utilisera jamais. C'était se connecter à l'interface du blog, de la maison, de New York, Londres, Bangkok, Chişinău... C'était corriger après publication des fautes de participe passé qu'on avait oublié voire oubliées, ou régler un problème de programmation, l'objet publié trop tôt ou trop tard. C'était tenter de nouvelles choses, sur le fond, sur la forme, tenter des pastiches comme celui-ci, maquiller des fêlures et les donner à lire, ou au contraire inventer une histoire. C'était publier un livre, puis en préparer un deuxième. C'était envisager une lecture publique. C'était accepter tout le monde, du moment qu'il ait quelque chose à dire, sans aucune discrimination quelle qu'elle soit. C'était rester seul maître à bord, taulier malgré soi, assumer ses choix, ses erreurs. C'était certains jours haïr ce nombre, violemment, le considérer comme un triple six. C'était s'étonner que ça tienne toujours, que ça intéresse encore, ne pas comprendre ce que ça signifie, et se demander jusqu'où ça irait dans l'hypothèse improbable que ce chemin mène quelque part. C'était enfin ne pas savoir comment remercier chacun, participant ou lecteur.


C'était mon 100e.

C'était un pastiche
C'était, Joachime Séné, publie.net, 2011Le texte que vous venez de lire est un pastiche du C'était de mon comparse de pastiches.net, Joachim Séné. Je vous ai déjà parlé de ce projet en janvier : C'était les Glossos. Je ne redirai pas une nouvelle fois le bien que j'en pense, mon pastiche s'en chargera aujourd'hui.
Mais il me faut vous annoncer que publie.net (évidemment) a décidé de publier le texte en epub. Vous le trouverez en cliquant sur l'image ou sur ce lien. Et ceux qui n'ont pas encore de liseuse ou de tablette pour lire un fichier epub peuvent se réjouir de l'existence de logiciels tels l'add-on EPUBReader 1.4.1.0 que j'utilise pour Firefox.
Bien sûr, depuis mon article de janvier et de la première version du texte en pdf, Joachim a continué l'écriture pour que l'année s'achève et qu'elle recommence, identique à la précédente.

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