jeudi 8 avril 2010

Un dimanche, porte de Versailles

Cette année, je suis allé au salon du livre de Paris. Une première. Alors je vous raconte ça. Et puis, auto-promotion oblige, une pub pour un texte déjà lu ici, qui vient de sortir dans un recueil collectif.


Le salon du Garot
Bon, c'est quoi le salon ? Bah, des éditeurs, des libraires, des écrivains et des auteurs. La quadrature du cercle littéraire, quoi. Comme je suis d'un naturel rebelle, j'ai évité les stars : Gavalda, Aubenas, Musso, Thuram. Non, la seule star que je suis allé ennuyer, malgré ma timidité, c'est Martin Winckler. Je l'ai salué et remercié d'avoir publié un de mes textes sur son blog (d'ailleurs, il vient d'en publier un second). Martin est exactement comme je l'imaginais : souriant, disponible, affable. Le syndrome de la grosse tête, trop peu pour lui.
Je suis allé au salon le dimanche 28 mars 2010, j'ai raté des amis qui dédicaçaient leurs livres la veille. Pour finir avec les auteurs, et pour la private joke, Luc-Michel Fouassier a utilisé toutes les astuces dont il dispose pour m'éviter, avec succès !

Le facteur n'est pas passé, de Manu CausseCôté éditeurs, j'ai retrouvé Patrick Dupuis au stand Quadrature. Nous nous sommes déjà rencontrés à l'Amandier de Puteaux lors d'une dédicace. J'ai pu admirer, parmi les dernières publications de la maison belge, la nouvelle édition de Court, noir, sans sucre d'Emmanuelle Urien, excellent recueil, une référence. Louons cette initiative, d'autant que le recueil est augmenté de nouvelles nouvelles.
Je suis aussi passé sur le stand de D'un noir si bleu. Je n'avais jamais rencontré Pascal Arnaud mais il m'a reconnu et m'a rappelé que je lui avais promis un texte. Bon, le texte concerné parle de Haïti, a été écrit avant le séisme, alors je ne sais pas si je vais l'envoyer. Ce texte, j'avais envie de le proposer pour ce truc de dingue qu'est cette collection livret carte postale. Une nouvelle à 3,50 euros dans un format que l'on referme pour former une carte postale, une adresse, un timbre et hop ! Allez sur le site, c'est expliqué. J'ai acheté Le facteur n'est pas passé de Manu Causse, et comme je n'allais pas faire un chèque de 3,50 euros, j'ai pris le dernier recueil d'Éric Fouassier, Les Teignes (très bonne photo pour la couverture).


Pas de travail qui vaille
Et puis, j'ai longuement discuté avec Martine et Daniel Delort, les fondateurs des éditions de l'Atelier du Gué et de la revue Brèves. Il me semble avoir déjà parlé de Brèves, excellente revue littéraire, qui traite exclusivement de nouvelles et de textes courts, faisant la part belle aux textes en limitant la pub et le blabla au minimum syndical.
Je suis abonné à la revue depuis des années, et j'aime particulièrement le panorama qu'elle donne de la littérature française et étrangère, des styles. On a pu y lire, entre autres, Frédérique Martin, Georges Flipo. Quant à l'Atelier du Gué, ils ont dans leur catalogue Un dimanche au bord de l'autre de Françoise Guérin. On sait ici que j'apprécie ces trois auteurs.

Tous les ans, j'envoie un texte, et tous les ans : en vain.

Pas de travail qui vaille, École Estienne / Atelier du GuéAlors lorsque j'ai lu cet appel à textes de l'Atelier du Gué pour une anthologie sur le travail, j'ai envoyé mon Rebours. C'est avec une fierté non dissimulée que je vous annonce qu'il a été retenu pour le recueil Pas de travail qui vaille qui vient de sortir. Je suis en bonne compagnie, à savoir : Lika Spitzer, Michel Calonne, Georges Flipo (encore lui !), Jean Pézennec, Dany Grard, Sophie Stern (bientôt chez D'un noir si bleu), Fabrice Marzuolo, François Teyssandier et Guy Chaty.
Revenons sur ce projet. L'Atelier du Gué a effectué une présélection puis l'École Estienne s'est occupée du choix final des textes, de l'illustration de chaque texte, de la couverture, des corrections, de l'impression, etc. Un beau projet commun entre les élèves du BTS Édition et du DMA Illustration (*). Et surtout un très beau livre. Je remercie l'Atelier du Gué, l'École Estienne et tout particulièrement Michiru Baudet pour l'illustration de Rebours.

Pas de travail qui vaille, École Estienne / Atelier du Gué, 96 pages, illustré, 14 euros. Couverture : illustration de Lise Perret

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(*) Je précise pour les ignares dont je faisais partie, pour leur éviter une recherche, DMA est l'acronyme de Diplôme des Métiers d'Art.

2 commentaires:

Joël H a dit…

Merci pour ce récit de ta visite au salon où je n'ai pas pu me rendre et bravo pour la publication de ta nouvelle "Rebours" dont j'ai déjà dit du bien et que je trouve excellente.

Frédérique M a dit…

Bravo Franck, quand tu vas au salon tu ne fréquentes que des gens biens. Je vois ton nom et celui de Sophie Stern dans un même recueil. En comptant l'éditeur cela me donnera trois bonnes raisons d'acheter ce recueil.