mardi 19 octobre 2010

Les tiroirs

Je parle rarement ici de ma vie, ma famille, mon travail : chaque chose dans son tiroir. Parfois, inévitablement, les tiroirs communiquent. Alors, pour fêter un événement récent, je vous offre ce soir une Jivaro écrite l'année dernière mais qui colle très bien. La scène ne s'est pas tout à fait déroulée ainsi, cependant le résultat reste le même.
Étreinte

C’était la première fois que je le voyais. Je n’avais pas peur, je savais qu’il me donnerait ce que j’étais venu chercher. D’ailleurs, nous étions tous venus pour ça.
Il ne résista pas longtemps. Nous nous retrouvâmes rapidement allongés sur le tapis. Je l’avais saisi assez rudement et il avait peu résisté à mon étreinte. Il subissait, j’adorais ça. Je ne le lâchais pas : nous ne faisions plus qu’un.
Puis nous entendîmes : Temps ! et l’arbitre cria : Ippon, sorremade.
Cette immobilisation m’apporta les dix derniers points pour ma ceinture noire de judo.


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Omedetō gozaimasu !